Portrait du Dr Biron image
Le Dr Biron nous a accordé un long entretien

Nous avons rencontré le Dr Biron qui nous a longuement parlé de son métier et de son parcours.
Pouvez- vous vous présenter brièvement ?
J’ai 27 ans et suis originaire de la région sourdine, même si ma famille est en partie du bocage Virois et une autre partie lointaine de la Côte d’Emeraude. J’ai fait mon primaire à Coulouvray-Boisbenâtre, puis mon collège et lycée à Saint Joseph et enfin mes études supérieures à la Faculté de Médecine de l’Université de Caen.
Dans quel domaine travaillez-vous ?
Je travaille dans le domaine de la santé, et suis médecin vasculaire au CHU de Caen. C’est une spécialité qui s’occupe des vaisseaux du corps humain. Le but de mon travail est de comprendre pourquoi les vaisseaux s’abîment (se bouchent, se dilatent, fuient, s’épaississent), d’identifier la maladie causale et surtout d’éviter que les choses ne recommencent.
Combien d'heures travaillez-vous ?
Je travaille environ 60 heures/ semaine, et c’est beaucoup.
Qu'est-ce que vous aimez ou n’aimez pas dans votre métier ?
Malheureusement, le taux horaire est un des principaux inconvénients de mon travail, mais aussi et surtout le fait de travailler à des heures de pointe le matin en ville, et donc d’avoir des bouchons. J’aime venir en aide aux patients notamment en leur apprenant des choses, et aussi le petit côté « enquêteur ». Enfin, j’adore mon service et mes collègues.

Quels sont vos loisirs ?
En dehors du travail, je pratique l’équitation depuis l’enfance, c’est une activité d’extérieur, donc toujours plaisante. Et quand j’ai le temps, je fais quelques photographies, notamment dans la baie du Mont.
Combien de temps avez-vous été élève à St Joseph ?
J’ai été élève à St Joseph de ma 6ème à ma terminale, soit de 2005 à 2012, puisqu’à l’époque il y avait un lycée.
Qu'est-ce que vous avez appris à St joseph ?
En dehors de la rigueur, de la connaissance, j’ai surtout appris à être autonome et peut-être curieuse.
Avez -vous des anecdotes à raconter ?
Oh que oui ! Je me rappelle d’un camarade qui apportait de la charcuterie en classe, pour les « petites faims des cours de 11 heures ». Il partageait la charcuterie avec le rang du fond de la classe d’anglais, dont je faisais partie. Jusqu’à ce qu’un jour, notre professeur d’anglais se rende compte que quelque chose passait entre les mains des élèves, pile au moment où les tranches de saucisson étaient à mon niveau ! De peur, j’ai caché les tranches de saucisson sous mon siège… Au moment où la professeure a retiré le papier qui dépassait de mon siège, seul le papier est venu. Ouf, j’ai donc sauvé le reste de la collation de 11 heures du rang du fond de la salle d’anglais de la 4ème A. J’ai aussi apprécié les voyages scolaires, notamment le stage de voile et le voyage en Italie, magnifique pays !
Etes-vous toujours en contact avec les anciens professeurs et les anciens camarades ?
J’ai surtout gardé des contacts avec mes amis de lycée. Je suis toujours heureuse de revoir et de discuter avec les anciens professeurs.
Avez-vous des conseils à donner aux jeunes générations ?
Difficile de donner des conseils… Rien ne vaut les paroles de Jean-Claude Duss dans Les Bronzés font du ski : « Oublie que t’as aucune chance. Vas-y fonce ! On sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher ».
Anaëlle OZENNE


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